Une journée à la mer
LA PETITE FAMILLE PREND LA ROUTE
Le soleil étant de la partie, la petite famille décide d’aller flâner, pour la journée, en bord de mer. Profitons en, les vacances ne sont pas encore un souvenir et, pour l’enfant, la rentrée des classes n’est pas tout à fait d’actualité. Rien de tel, qu’une promenade à la plage pour se ressourcer en prévision de la reprise.
Vite hâtons-nous, tout le monde en voiture, direction la baie du mont Saint Michel. Jusque là, rien que de très banal, en somme. Sauf qu’à l’heure où la voiture s’engage sur la route, l’on sait très bien que la destination première ne sera pas la plage. Un restaurant repéré la veille sur la toile, sera la destination. Merci internet.
LA PETITE FAMILLE ARRIVE AUX GENETS
Les kilomètres défilent, les communes et hameaux se succèdent, les paysages s’enchainent pour le plaisir des yeux masqués de lunettes de soleil. Le petit bourg de Genêts annonce sa présence. Dès lors, ce sera dans ce petit bourg que l’on s’arrêtera pour se restaurer. Il n’est pas question ici de festoiement, d’orgie épicurienne. Un modeste repas sans fioriture, juste de quoi soudoyer nos sens et calmer notre désir de combler nos estomacs.
LA DECOUVERTE
La voiture s’engage dans les rues du village, plus précisément dans la grande rue. LeJC esquisse un sourire, la petite famille passe devant L’Agence Postale Communale. LeJC a une petite pensée pour ses collègues. Passer devant le garage Citroën, puis le bar des Genêts, et, là, sur la droite, une devanture de restaurant. L’enseigne indique clairement le nom de l’établissement repéré la veille sur le net : « LE PETIT NAVIRE ». La route est étroite, il faut vite débusquer une place pour se garer. Quelques minutes plus tard, le véhicule de la petite famille est grand et pas facile à garer, l’on s’introduit dans le restaurant.
LA PETITE FAMILLE S’INSTALLE EN TERRASSE
La petite famille entre dans l’établissement, un homme, sans doute le patron, l’accueille sourire aux lèvres :
– Bonjour, 3 personnes ?
– Oui, tout à fait, répond LeJC
– Suivez-moi, je vous conduis en terrasse, avança l’homme au sourire sympathique.
– Très bien
Nous quittons la salle du bar, traversons la petite salle de restaurant, puis nous apprêtons à sortir à l’extérieur pour rejoindre la terrasse :
– Attention à la tête ! nous indique le patron en nous montrant le dessus d’un passage traversé par une poutre recouverte de protection afin d’éviter les maux de tête accidentels.
Par réflexe, nous courbons le buste et aboutissons à la terrasse.
La terrasse est couverte de parasol, 2 tables de 4, 3 tables de 3, 2 tables de 2 et 1 table de 1 en compose l’essentiel. Au centre, deux tables dégarnit de couverts attendent patiemment le surplus de clientèle. 22 couverts peuvent emplir cette terrasse, les deux tables restantes pouvant accueillir chacune 4 couverts, ce qui nous amène à une trentaine de couvert de capacité pour cette belle terrasse.
Une très légère brise flotte au cœur de la terrasse. Juste assez fraiche pour ne pas souffrir de la chaleur que des rayons du soleil bien que stoppés par la couverture opaque des parasols, ne viendraient corrompre une belle ambiance annoncée. La petite famille est, pour le moment, seule cliente.
LA PETITE FAMILLE SE SAIT QUOI MANGER
Voilà la petite famille confortablement installée à l’une des tables. Ces dernières sont assez éloignées les unes des autres pour ne pas se sentir entassé. Cependant, pas assez pour tenir une conversation qui ne serait pas chuchotée sans que la table voisine ne perçoive quelques bribes de paroles. Qu’importe, il est peu probable qu’en ce lieu, la petite famille débatte de secret. Et puis quoi, il faut savoir rester discret en public et respecter les autres en évitant autant que possible de leur infliger vos conservations.
Le patron apporte la carte et l’ardoise. Pratique revenu en vogue depuis quelques années. Sur l’ardoise, précise le patron, se trouve le plat du jour et quelques desserts nécessitant une préparation à l’avance. Le plat du jour, boudin noir maison à la purée de pomme de terre et compote de pomme, aussi maison. Tarte normande, crème brulé et autres mets sucrés en seront les desserts.
La carte, de bonne composition, comporte une assez conséquente liste de plats divers et variés. Toutefois, pour LeJC qui connaît le monde de la restauration étant donné son passé de cuisinier, il comprend vite que cette carte est tout à fait tenable avec une bonne mise en place. Il est rappelé que les produits sont frais et, pour la plupart, locaux. Le fait maison est de rigueur.
Le patron fait part des desserts qu’il convient de commander à l’avance et prend congé de la petite famille. Le choix est cornélien, la décision est ardue. La pluralité des plats est un casse-tête, l’envie aidant, le dilemme s’installe.
LA PETITE FAMILLE PASSE COMMANDE
Enfin, le choix est arrêté. Le patron revient, carnet en main, s’apprêtant à retranscrire les désirs culinaires de la petite famille.
– vous avez choisi ? demanda-t-il
– oui, c’est fait
– je vous écoute
Le choix de la petite famille sera :
En hors d’œuvre ce sera pour monsieur et madame, une salade de chèvre chaud aux lardons et pour le fiston, une salade composée. Le plat, ce sera trois côtes d’agneaux avec des frites. Quant au dessert, madame optera pour une tarte normande, monsieur et mini JC une coupe de glace coco avec des fruits, en autre de l’ananas.
Pour l’apéritif, madame et monsieur prendront des cocktails maison, le fiston un jus d’orange. Ces derniers seront accompagnés de biscuit salé. Pour le repas, le fiston sera à l’eau et les parents s’offriront, sur le conseil du patron, un petit côté du Rhône, belle de Venise de 2015.
La bouteille faisant 70cl, le patron indique qu’il fournit un sac spécial bouteille pour rapporter chez soi le reste de celle-ci qui n’aurait pas été bu. Ce que fera la petite famille, les points sont trop cher.
LE REPAS
Peu à peu, les clients s’installent, à la fin de son repas, la petite famille comptera 10 couverts venus grossir le nombre des convives sur la terrasse.
Quelques minutes après la prise de commande, une jeune serveuse apporte les apéritifs. De belle coupes emplies d’un délicieux cocktails (que les lecteurs pardonnent LeJC, sa mémoire lui fait défaut à propos des noms de cocktail, mais voici que Madame les lui rappelle, ce sera donc un TiPunch et un Américano).
Conversation sans réel sujet, les protagonistes de ce repas, « tue » le temps, apprécie la météo, débattent de ce qu’il conviendra de faire en rentrant à la maison, et qu’on sait fort bien ne sera pas fait. C’est encore les vacances.
LES CHOSES SERIEUSES COMMENCENT
Apéritif terminé, une autre jeune serveuse, débarrasse les verres après avoir apporté les hors d’œuvres. Ces derniers sont copieux. Pour les deux salades de chèvres chauds aux lardons, de la feuille de chêne rouge et verte, du chèvre en buche chaud sur un toast grillé et aillé, des lardons maigres (un peu trop cuits de l’avis du JC). La salade composée du fils est si copieuse qu’il ne pourra achever son plat principal.
Le plat, côtes d’agneau avec frites maison, cuisson identique à la demande, les frites ne sont pas trop grasses. La viande paraît très fraiche tant elle est gouteuse et juteuse. Le vin est délectable et se laisse volontiers couler dans le « gosier », il accompagne à merveille les côtes d’agneaux. La petite famille en terminera la bouteille, le soir venu à la maison. Pour ce repas de midi, un verre sera amplement suffisant. Modération, bien qu’absent se rappelle au bon souvenir de la petite famille.
Le moment du dessert arrive, les coupes glaces coco et ananas sont excellentes et pas trop chargées. L’ananas est assez gouteux pour s’abstenir d’en critiquer la provenance. Madame est satisfaite de sa tarte normande, cette dernière n’ayant eu que peu de chance de survivre comme la petite boule glacée vanille qui l’accompagnait.
CONCLUSION
Arrivé à midi, la petite famille terminera son déjeuner aux environs de 13h45. Rassasiée et satisfaite des plats qu’on lui a servis, elle s’en retourne rejoindre le bar pour régler sa note et poursuivre sa journée en bord de mer. Autre point non négligeable de cet établissement, l’acceptation des chèques vacances.
Allez, allons digérer en errant sur la longue plage des Genêts après ce merveilleux déjeuner.
C’est bien beau tout ça, mais on y va comment ?
Pas de panique, voici une carte interactive :